ANCIENNES COUTUMES CLERMONTAISE
Médecines populaires :
Pour faire tomber la fièvre : Il fallait aller à la fontaine avant le lever du soleil, tremper 5 petits chiffons dans l’eau, on lavait le mal en disant « Fiévre lâche , tus qué fas tan dè ravaché, yeou ne farais maï que té négaré ( Fièvre va-temps, toi qui fait tant de ravages, moi j’en ferais davantage je te noierai)
Les brûlures :
Mme CLAVEL dans la rue Liberté, arrêtait les éruptions boutonneuses avec des herbes ou trempait du coton avec l’eau tirée de son puits et le passait sur l’endroit brûlé (toutes les maisons de cette rue avaient un puits). Elle, et bien d’autres arrêtaient les brûlures avec une prière confidentielle.
A notre Dame de Consolation on soignait « les frayeurs » avec du vin blanc confectionné sur place par les religieuses. Lors de la première guerre mondiale, elles n’étaient que trois sœurs Jacquettes ( Maison à Beziers). La mère était Sainte Anne, l’autre Sœur Thérèse, leur aumônier était le Père LAVAL , elles descendaient à l’Hôpital pour prendre leurs repas, en passant par un tunnel (cette sortie dans la cour de l’hôpital existe encore) Des Clermontaises confectionnaient des robes pour les Orphelines , une d’elles chantait :J’ai dit mon Pater et mon Crédo, fait ma prière à la Madone, Bonsoir Mon Dieu, je fais dodo «
Processions : Pour la Communion solennelle, la procession partait de la Persévérance ( Rue Frégère) jusqu’à à l’entrée de l’Eglise St Paul, l’Après-midi elle partait de l’Eglise pour arriver au Château, où était médité le Chemin de Croix. Pour les Rameaux elle allait de l’Eglise de N.D de Gorjan à ST Paul.
Le Lundi de Pâques c’était le pèlerinage de Clermont à N.D du Peyrou, continuant ainsi celui du Lundi de Pâques. « De nombreux pèlerins allaient, toujours à pied l’après-midi à Villeneuvette participer aux réjouissances de cette localité ,les jeunes « fréquenteurs »passant à deux sur le pont de l’amour.Le mardi de Pâques c’était au tour du pèlerinage de Brignac (Nébian le 28 Mai) »
La grande cloche de Clermont avait inspiré cette chanson : Je m’appelle Marie-Antoinette,12 Kgs je pèse, s’il y a en a qui ne veulent pas me croire, qu’ils me descendent et me remontent à mon aise. il y avait trois sortes de glas, 1ére classe 9frs-2eme 6 Frs, 3 éme à 3 Frs. Malheureusement un sonneur de cloches –Mozé se tua en tombant du clocher
Cavalcades : Elles étaient fréquentes autrefois. Le 16/3 1921, il y eut 16 chars : Un cyclavion,une motocyclette, deux voiturettes fleuries, trois autos fleuries,une gigantesque bouteille du bon pinard, le groupe du Chevalet, et divers chars, le cortège était précédé de deux quêteurs à cheval et de deux groupes musicaux.
Rivalités de Quartiers : Nous avons déjà évoqué cette rivalité de quartiers qui se manifestait par des combats singuliers et qui se terminaient dans le meilleur climat qui soit . Or à notre grande surprise nous apprenons que dans les années 63 et 65, d’autres sortes de défis étaient lancés par des jeunes de « La Plaine » (place de la République) ils s’affrontaient avec le Frégère, Le Pioch, Les pilotis (HLM) dans des rencontres de Football qui avaient lieu sur la Place des Pilotis. Les rencontres n’en étaient néanmoins âprement disputées, en Eté une autre confrontation avait lieu mais c’était avec des billes , jouées sur des tracés dénommés « Tour de France ».