LES PREMIERES AUTOMOBILES A CLERMONT L’HERAULT
LES PREMIERES AUTOMOBILES
En 1771 le fardier de CUGNOT (2 cylindres de Bronze) fut l’ancêtre d’un véhicule automobile, il parcourut 3, Km, mais malgré des transformations n’eut aucune suite. De nombreuses éventualités de motorisations s’échelonnèrent : Vapeur, Électricité, sur rail. En 1863, le train remplaça les diligences mais fut bientôt concurrencé par la traction automobile. En 1868 RAVEL créa la première voiture chauffée au pétrole, en 1872, le Char à vapeur d’Amédée BOLLE transporta 12 voyageurs, à 20 Kms à l’heure, ses fils consacreront la voiture à la voiture à pétrole, les voitures électriques furent abandonnées en raison de leur faible rayon d’action, en 1899 RENAULT inventa la boite à vitesse avec prise directe qu’il appliqua à sa voiturette qui fut reconnue comme le modèle des voitures actuelles.
En 1909, les premières voitures de Clermont appartenaient à Mr Clovis SALASC , au Docteur RABEJAC, à Mr LUGAGNE-DELPON mais cette apparition ne se fit pas sans crainte ni appréhension, la vitesse était limitée pour traverser la ville, à celle d’un cheval soit de 4 à 9km heure, cette limitation dura longtemps puisqu’en 1922 le garde champêtre infligea un P.V. à la femme du Préfet pour excès de vitesse.
En 1912 on découvrit la première voiture décapotable, grenat de Mr PEYRE, père de mr SENAC .
Il y avait une autre obligation: la trompe utilisée pour avertir n’était pas assez puissante et l’on contraignait à faire précéder le véhicule par une personne courant au devant pour signaler le danger. C’est ainsi qu’en 1912 les Clermontais découvrirent en chair et en os, un africain ! probablement le premier aperçu dans notre cité , Il s’agissait de YAMBI ( Yambo) que Casimir MAISTRE, découvreur du Cameroun , avait ramené de son périple colonial , et qui par sa bonhomie était le chouchou des employées de l’Usine de draps.
Un grand explorateur: Léon Joseph Casimir Maistre
En 1889 avec le Docteur CATAT, il explora une partie de Madagascar, cinq mois avant l’occupation pacifique de l’Ile . Une deuxième mission –Congo-Niger avait pour but de réunir les établissements du Congo au Soudan. ; Les Allemands et les Anglais tentaient d’empêcher cette expédition qui devait permettre de relier d’Ouest en Est DAKAR à BRAZZAVILLE , à l’ABYSSINIE et DJIBOUTI. Casimir MAISTRE , âgé de 23 ans, prit le commandement de la mission avec sous ses ordres 5 Européens, et 180 soldats d’escorte et porteurs africains. Ils y parvinrent en 1892 ; deux ans après ayant parcouru 5.000Km dont 2.000 à pied. Les découvertes de C. .MAISTRE et de ses compagnons (géologie, Astronomie, Hydrographie), firent l’objet de nombreuses conférences qui donnèrent à Casimir MAISTRE une renommée Internationale qui lui valurent de nombreuses distinctions et la Légion d’Honneur à l’age de 25 ans. ; C’est ainsi que GAROUA au Cameroun fut baptisée MAISTREVILLE et ce fut Bokassa qui la débaptisa l’appelant KELO (1). Son père Jules Maistre appelle à son aide pour la direction de la Manufacture en 1895, et il devint avec son frère Paul ( tombé héroïquement à Verdun en 1916) gérants de cette entreprise) Les deux frères avaient succédé à leur père à son décès en 1909.
(Documentation : Gaston COMBARNOUS (au cœur de l’Hérault) Georges MAISTRE Le Clermontais N°3)
(1) En 1971 une équipe de dames du Clermontais organisèrent des envois de colis au Cameroun, un des destinataires , un docteur leur demanda des renseignements sur Casimir MAISTRE qui avait donné son nom à la ville GAROUA où il exerçait ,or dans cette équipe coopérait Mme Jean MAISTRE sa descendante.