LES PORTES RECENTES ET ANCIENNES DE CLERMONT L’HERAULT
LES PORTES
La ville de Clermont l’Hérault comporte de nombreuses anciennes portes dont certaines remontent au moyen age. En voici quelques unes:
La ville de Clermont l’Hérault comporte de nombreuses anciennes portes dont certaines remontent au moyen age. En voici quelques unes:
Le Rhonel est le ruisseau qui traverse la ville de Clermont l’Hérault. Il était autrefois utilisé pour l’industrie drapière. Le long du ruisseau, le quartier industriel avec ses anciennes usines drapières, tanneries, filatures qui avaient besoin de l’eau pour fonctionner. Ce ruisseau de type méditerranéen coule peu en été mais devenir dévastateur lors de gros orages.
Son lit étroit dans une gorge de 50 m de largeur sur 150 m de longueur, encaissée entre deux parois latérales d’une centaine de mètres. Arrivé à une altitude de 38 m, il s’écoule sur une longueur de 7,5 km pour rejoindre la Lergue au « gour » (gouffre) du Rhonel (au pied de la falaise de Ceyras).La topographie de la région Clermontaise, suite aux mouvements du sol consécutifs aux poussées opposées des chaînes de Montagnes des Alpes et des Pyrénées ont créé une cassure occasionnant la Cluze du Ronel (I).
Au siècle dernier encore, la traction équestre revêtait une grande importance avec toutes sortes de véhicules. Parmi les charrettes (carétas), la plus répandue, celle des cultivateurs, à plateau, tombereau ou à ridelles qui permettait de transporter les outils aratoires : charrues (Lou fourcat), bras de charrue (la rélha), la queue d’Hirondelle (pour couper les végétaux nuisibles), la faux (dailha) , la trinca (outil à pointe) le Bigot, (outil à deux pointes) la sapa (Houe) et au moment de la récolte les comportes de raisins (samals), les seaux (lou farat ), foins, avoines, les olives, les corbeilles des raisins (œillades, chasselas, servents, madeleines, muscats blancs…). N’oublions pas que la région Clermontaise était un des plus grands producteurs de raisins de table français. Autre modèle du véhicule de nombreux producteurs, « la Jardinière » une voiture légère pour le transport des personnes, des fruits, des olives qui était également utilisée pour des visites à des proches, à l’occasion d’événements (baptêmes, mariages, décès…) absolument nécessaire avant l’apparition de l’automobile.
Les Enfants de la « Plaine* »
Les années 60, les années bonheur ou les enfants de la « plaine » (place de République aujourd’hui) « sévissaient ». Nos activités extrascolaires à cette époque là tournaient autour des trocs et combines en tout genre pour assurer notre solde hebdomadaire. Notre principale activité était la vente de produits récoltés dans les collines surplombant Clermont ; vente de lilas, de poireaux sauvages, d’asperges, d’arbouses, de pommettes à la maison de retraite des sœurs gardes-malades rue Louis Blanc (bibliothèque et école de musique aujourd’hui).Nous aidions également le marchand de volailles Delteil à décharger les volailles vivantes qu’il venait d’acheter dans l’Aveyron.
La population :
En 1698, le diocèse de Lodève comptait 26700 personnes, en 1737, 28360 habitants et en 1761, 28521 diocésains. Le gros de la population était à Lodève et Clermont. Au XVIII°, la ville se divisait en deux parties : Rougas qui correspondait au centre ancien et les nouveaux quartiers appelés Saint Paul car ils se situaient autour de l’église. Les tisserands étaient situés au Pioch dans les ruelles de la ville haute autour de Gorjan. Non loin de la mairie, rue de la poulaillerie, (1) il y avait les fabriques de chapeaux. Les tanneries se situaient rues des Calquières.
LES PREMIERES AUTOMOBILES
En 1771 le fardier de CUGNOT (2 cylindres de Bronze) fut l’ancêtre d’un véhicule automobile, il parcourut 3, Km, mais malgré des transformations n’eut aucune suite. De nombreuses éventualités de motorisations s’échelonnèrent : Vapeur, Électricité, sur rail. En 1863, le train remplaça les diligences mais fut bientôt concurrencé par la traction automobile. En 1868 RAVEL créa la première voiture chauffée au pétrole, en 1872, le Char à vapeur d’Amédée BOLLE transporta 12 voyageurs, à 20 Kms à l’heure, ses fils consacreront la voiture à la voiture à pétrole, les voitures électriques furent abandonnées en raison de leur faible rayon d’action, en 1899 RENAULT inventa la boite à vitesse avec prise directe qu’il appliqua à sa voiturette qui fut reconnue comme le modèle des voitures actuelles.
En 1909, les premières voitures de Clermont appartenaient à Mr Clovis SALASC , au Docteur RABEJAC, à Mr LUGAGNE-DELPON mais cette apparition ne se fit pas sans crainte ni appréhension, la vitesse était limitée pour traverser la ville, à celle d’un cheval soit de 4 à 9km heure, cette limitation dura longtemps puisqu’en 1922 le garde champêtre infligea un P.V. à la femme du Préfet pour excès de vitesse.
En 1912 on découvrit la première voiture décapotable, grenat de Mr PEYRE, père de mr SENAC .
Il y avait une autre obligation: la trompe utilisée pour avertir n’était pas assez puissante et l’on contraignait à faire précéder le véhicule par une personne courant au devant pour signaler le danger. C’est ainsi qu’en 1912 les Clermontais découvrirent en chair et en os, un africain ! probablement le premier aperçu dans notre cité , Il s’agissait de YAMBI ( Yambo) que Casimir MAISTRE, découvreur du Cameroun , avait ramené de son périple colonial , et qui par sa bonhomie était le chouchou des employées de l’Usine de draps.
Médecines populaires :
Pour faire tomber la fièvre : Il fallait aller à la fontaine avant le lever du soleil, tremper 5 petits chiffons dans l’eau, on lavait le mal en disant « Fiévre lâche , tus qué fas tan dè ravaché, yeou ne farais maï que té négaré ( Fièvre va-temps, toi qui fait tant de ravages, moi j’en ferais davantage je te noierai)
Nous ne connaissons pas les moyens de communications Moyenâgeux, probablement avec des relais pédestres ou cavaliers, sémaphores ou mêmes phoniques en revanche nous connaissons davantage les moyens techniques, qui ont progressivement accentué la rapidité de l’information pour en arriver au téléphone mobile et actuel qui a effacé toutes les distances.
Le Collège et l’école d’agriculture |
Beaucoup d’ entre-nous avons gardé la mémoire, parfois nostalgique, de ce qui fut notre COLLÈGE, nous y vécûmes une bonne partie de notre adolescence. Nous y revoyons avec un certain attendrissement nos classes, les studieuses et celles d’études, sous la férule apparente, mais néanmoins pleine de souplesse, de nos répétiteurs. A l’instar des anciens frondeurs languedociens nous les affublions ainsi que les professeurs ou instituteurs de surnoms plus ou moins descriptifs. Nos préaux, notre cour de «récré» où se mélangeaient toutes sortes de jeux permettaient une cohabitation des jeunes de 11 à 18 ans, dans une ambiance harmonieuse sous la férule attentive des responsables scolaires, cette camaraderie est restée figée dans nos mémoires et nous la retrouvons avec bonheur quand de très longues années après nous avons la joie de rencontrer des anciens collégiens.