CLERMONT DANS LES ANNÉES 1950

CLERMONT L’HERAULT DANS LES ANNÉES 1950

La ville connue dans les années 50 une forte extension des habitations. Ici les premières habitations qui sont aujourd’hui de petits H.L.M. Au fond  à droite, le cimetière qui est aujourd’hui entouré par une école, une dizaine d’H.L.M tour et d’un supermarché.  A l’origine il y avait  des vignes.

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CLERMONT AU SIÈCLE DERNIER

CLERMONT L’HERAULT AU SIÈCLE DERNIER

Les allées Salengro

Les allées du Tivoli aujourd’hui allées Roger Salengro. Ces allées sont le prolongement de la rue René Gosse qui mène dans le centre historique. Elles mènent à l’ancienne gare. C’était et c’est toujours le lieu de rencontre des clermontais et des principales animations de la ville. Au bas des allées, le pont sur le Rhonel, gardé par ses 4 lions placés à cet endroit au début du XX°siècle
Il y a des cafés ainsi que le théâtre sur le coté gauche.  La gare, fermée depuis les années 1990 est devenue un Office de Tourisme.

La place du Commandant Demarne

Au pied de l’église et des anciens remparts de la ville, la fontaine du griffe regarde l’église Saint Paul

La rue Nationale (aujourd’hui René Gosse)

C’est une des principale rue de la ville. Elle mène au centre historique. Elle date des années 1840 et possède de beaux bâtiments et de nombreux commerces dont certains sont centenaires avec des familles présentes depuis plusieurs générations. Au centre de la rue, un ancien couvent aujourd’hui devenu une école. René Gosse, originaire de Clermont, était un grand mathématicien français, doyen de la faculté des sciences de Grenoble. Il perdit la vie durant le seconde guerre mondiale car il  fut un grand résistant

La rue Victor Hugo

La rue du collège aujourd’hui rue Victor Hugo ou existe toujours le collège devenu un lycée public . Il fut restauré mais la cour intérieure avec son ancien cloître ainsi que la façade restent d’origine. Il se situe à coté de l’église des Dominicains.

La place de la mairie avec le monuments hommage à Jean-Antoine Peyrottes

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LE SPORT A CLERMONT L’HERAULT

LE SPORT A CLERMONT L’HERAULT

La documentation sur le sport Clermontais aux anciens temps nous manque malheureusement. Mais une de nos artères, celle qui porte le nom de la rue la plus ancienne « Chemin de la Chicane », est le témoignage que le sport était prisé. Tout au moins celui du Mail qui se jouait avec des boules en bois que l’on poussait ou projetait avec un maillet.Il se jouait le long de l’enceinte fortifiée au lieu dit « La Plaine » (aujourd’hui place de la République) mais aussi sur un chemin qui longeait le Rhônel aujourd’hui appelé Allées Frédéric Mistral (Anciennes Allées des Soupirs en raison des soupirs poussés par les amoureux qui les fréquentaient).

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L’ANIMAL TOTEMIQUE DE CLERMONT L’HERAULT

LE CHEVAL BAYARD

II s’agissait d’un mannequin figurant sur un cheval monté par 4 cavaliers armés. Il dissimulait sous sa jupe recouverte de vraie peau, comme pour le Cheval de Troie plusieurs porteurs. Il était sorti pour toutes les fêtes votives, et autour de lui les gentes demoiselles clermontaises, vêtues du costume traditionnel, dansaient les danses lan­guedociennes, en particulier celle des Treilles.

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FETES ET JEUX D’AUTREFOIS

FETES ET JEUX D’AUTREFOIS

C’était dans les années 30,   nous ne disposions guère de « soldes «  comme on qualifiait les quelques piécettes que nos parents pouvaient nous donner le  Jeudi, jour de vacances ou le dimanche. Piécettes dont la base était un sou ( 5 centimes) ( 1) deux, cinq, dix, au delà c’était le pactole, mais l’ingéniosité de tous ces impécunieux palliait facilement à cette difficulté financières. Rien ne se perd, tout se crée ! Tout ce qui était à notre portée était utilisé, objets,murs,surfaces,crayons. Le sable qui recouvrait nos rues, nos préaux, nos cours de récréation, bordures  de maisons,trottoirs étaient bien utiles pour  y tracer des cadres qui permettaient de jouer à la marelle, surtout pour les filles qui aimaient bien chanter des comptines –  Nous n’irons plus au bois  –   Savez vous planter les choux  – Sur le pont d’Avignon  –  Il était un petit navire  -C’est la mère Michel qui a perdu son chat, J’ai du bon tabac  -Meunier tu dors  – Si tu veux faire mon bonheur, Marguerite donnes moi ton coeur …  , mais ces chants étaient en langue Française qui nous était imposée en cour de récréation,et cela à l’encontre du Languedocien (dit patois) qui était parlé dans les familles avec un  « bémol «  pour les familles espagnoles ,très nombreuses ,ou, à cause de la ressemblance entre l’Espagnol et le Français , on parlait l’une ou l’autre de ses langues, mélangeant souvent les deux avec le patois.

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LES ANCIENS PETITS METIERS

LES ANCIENS PETITS METIERS

Los Pichots trabalhs – Les petits travaux

 Certains contemporains se souviennent encore de ces petits travaux qui animaient les «carrières»  ou rues. Nos souvenirs sont hantés de tous ces bruits, de ces appels, qui animaient notre petite cité et qui nous rendaient tous solidaires, car chacun sortait de sa maison à ces différents appels, s’attroupait autour de celui qui venait proposer ses services, ou se déplaçait pour voir ces artisans à l’œuvre, dans la rue ou dans leur échoppe.

La rue était le Salon où l’on cause, le lieu de rencontre privilégié et c’est ainsi que chacun était au cou­rant de ce qui se passait chez son voisin. Cela facilitait les contacts mais surtout encourageait les uns et les autres à s’entraider, à assister les personnes en difficulté, les malades, les deuils, les malheurs étaient partagés par les voisins.

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LES ANCIENS COMMERCES DU CENTRE VILLE

LES ANCIENS COMMERCES DU CENTRE VILLE

Le quartier de la Frégère :

Il est de la «  FREGERE » s’appliquait à tous ceux qui y vivaient mais aussi à ceux des rues voisines (Liberté, Egalité, Fraternité, des Tiradous, des Rames, des Etendoirs, du Pont du Génie, des Grenadiers, Chemin de la République). Cette artère, encore très parcourue était la voie Romaine depuis des temps immémoriaux. Cette voie traversait notre cité, cheminait tout le long de la rue Croix Rouge, traversait le plan de l’église, continuait jusqu’à la Porte du Ronel ( dite VERNY au 19°siècle) qui donnait accès au Pont Romain (Rue Arago), elle rejoignait la Route (Voie Domitienne) de Beaucaire à Vieille Toulouse  et la « route Nationale » par le Chemin de Servières (dérivé du latin « cervus » lieu de cerfs) à destination de LUTECE(PARIS) en passant par LODEVE(ex LUTEVA )Cette rue était aussi la plus importante artère commerçante de CLERMONT avant que ne se développe la Rue Nationale à la fin du XIX° (ex Royale,Impériale) qui attira plus tard la clientèle des quartiers bas, et des villages avoisinants, venant au fil des ans, en charrettes, guimbardes, jardinières, coches, diligences, américaines ,et puis les usagers du Chemin de Fer. Nous découvrons la présence dans la période d’avant guerre, d’une trentaine d’entreprises dont plus importante entreprise de Clermont à cette époque l’ usine de drap LUGAGNE/DELPON (115 emplois, aujourd’hui bureaux de la SOCAH)

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LES ANCIENS METIERS

LES ANCIENS METIERS

LA POTERIE

Nous n’avons que peu de renseignements sur le nombre et l’identité des  potiers .Ils étaient appelés à Clermont orjoliers (fabricants d’orcholets -cruches) ou taraillers (de terailles poteries plus resistantes au feu,dénommées plus tard vaisselle).
Etaient-ils les successeurs des célèbres fabriques de poterie d’Aspiran romaines et gauloises, avaient ils émigré de St Jean de Fos, comme ce fut plus tard le cas du père de Jean-Antoine PEYROTTES nous en trouvons trace en 1450 , en 1745 nous en découvrons cinq :Louis Gaussinel, Marc Sartre, Antoine Delaye, Antoine Cros, Jean Raymond en 1846 . Peyrottes (aussi fécond en poteries qu’en poésies), fabriqua 13700 pièces et son confrère Eugéne Coste 12500. En 1883 c’est un Sabatier,probablement l’ancêtre de Sabatier qui avant la guerre de  1940 était grossiste en vaisselle qui fit des poteries .Le dernier potier Clermontais a été Maury qui avait son atelier dans l’impasse de la rue de la Croix Rouge. Nous ne pouvons résister au plaisir de citer le texte de J.A. PEYROTTES (écrivain et poète clermontais).

     « Fils d’un potier, potier moi-même, je manie depuis l’enfance l’argile et l’argile sous mes doigts devient
                pot,vase ou cuvette. Plût au Ciel que toutes mes heures et tous mes soins fussent consacrés à la poterie,
                mais une riante enchanteresse s’est emparée de moi et fait mon supplice, elle me tourmente le jour et
                la nuit,quand j’aurais besoin de repos, elle me tourmente encore « .

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LES SURNOMS DES CLERMONTAIS

LES SURNOMS DES CLERMONTAIS

Les  surnoms furent jusqu ‘au XII° siècle la seule appellation des individus, pourtant ils ne tombèrent pas en désuétude car encore aujourd’hui ils sont utilisés.Ils ont plutôt un caractère moqueur mais jusqu’au siècle précédent s’ajouta l’obligation de différencier des frères, sœurs, cousins, cousines par une particularité quelconque qui ne manque pas de saveur, grâce à l’esprit très observateur et ironique de nos anciens.

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