FETES ET JEUX D’AUTREFOIS
FETES ET JEUX D’AUTREFOIS
C’était dans les années 30, nous ne disposions guère de « soldes « comme on qualifiait les quelques piécettes que nos parents pouvaient nous donner le Jeudi, jour de vacances ou le dimanche. Piécettes dont la base était un sou ( 5 centimes) ( 1) deux, cinq, dix, au delà c’était le pactole, mais l’ingéniosité de tous ces impécunieux palliait facilement à cette difficulté financières. Rien ne se perd, tout se crée ! Tout ce qui était à notre portée était utilisé, objets,murs,surfaces,crayons. Le sable qui recouvrait nos rues, nos préaux, nos cours de récréation, bordures de maisons,trottoirs étaient bien utiles pour y tracer des cadres qui permettaient de jouer à la marelle, surtout pour les filles qui aimaient bien chanter des comptines : – Nous n’irons plus au bois – Savez vous planter les choux – Sur le pont d’Avignon – Il était un petit navire -C’est la mère Michel qui a perdu son chat, J’ai du bon tabac -Meunier tu dors – Si tu veux faire mon bonheur, Marguerite donnes moi ton coeur … , mais ces chants étaient en langue Française qui nous était imposée en cour de récréation,et cela à l’encontre du Languedocien (dit patois) qui était parlé dans les familles avec un « bémol « pour les familles espagnoles ,très nombreuses ,ou, à cause de la ressemblance entre l’Espagnol et le Français , on parlait l’une ou l’autre de ses langues, mélangeant souvent les deux avec le patois.