LE PARLE CLERMONTAIS
LE PARLE CLERMONTAIS
La langue occitanne est une harmonisation des différents » patois » des communes du sud de la France. Evoquons ici le « parlé »de Clermont l’Hérault et ses particularités.
La langue occitanne est une harmonisation des différents » patois » des communes du sud de la France. Evoquons ici le « parlé »de Clermont l’Hérault et ses particularités.
Bien de nos compatriotes ignorent ce personnage qui a pourtant connu une gloire régionale et même nationale ;
Nous regrettons de ne pouvoir qu’ébaucher ce que fut sa courte vie (45 ans), né le 18/3/1813 à Clermont, dans une demeure du Haut Pioch (Chemin de la République) , fils d’Antoine PEYROTTES Potier, originaire de St Jean de Fos, et de Thérèse CAUSSE, Clermontaise de naissance , il décéda à CABRIERES, le 3 Juillet 1858. Sur sa maison natale (à l’intérieur de l’enclos ) une plaque en marbre indique » Ayssi dédins aquel oustal nasquet et rendait lou dernier badal Lou Poëte potier PEYDOT. Loustal es pla pichot mais per soun en éda pla bel ( Içi dans cette maison naquit et rendit le dernier soupir le poète Potier Peyrottes, la maison était petite mais pour sur c’était la plus belle (1). Il est encore connu par la présence de sa tombe dans l’ancien cimetière (aujourd’hui Jardin des Poètes Rue B.Guiraudou) avec une épitaphe écrite par lui-même « Sus lous hommés en joya,et su lous que gémissou,Dioou ! jita un régard patérnel et sous toutés lous morts qué dans loû clot dourmissou, Fay llusi toun lun éternel (Sur les hommes joyeux et sur ceux qui gémissent, DIEU ! jette un regard paternel et sur tous les morts qui dans leurs enclos dorment fait luire ta lumière éternelle)
Le goût de l’écriture a suscité de nombreuses vocations chez les Clermontais qui ont tenu à transcrire leurs idées, leurs préoccupations, leurs connaissances leurs informations leurs idéaux, leurs rêves, enfin tout ou à peu près tout ce qu’inspire l’esprit de l’être humain. Certains ont survécu à l’oubli de nos compatriotes, tels J.A. PEYROTTES Jules Boissiére, Fernand Mery, l’Abbé Durand, Ernest MARTIN, Gaston COMBARNOUS, mais combien d’autres mériteraient d’en sortir pour qu’un éclair, un rayon lumière, une lueur dégagée de quelques écrits enjolive, égaye, enchante quelque instant ceux qui les découvriraient. Beaucoup sont enfoui dans quelque tiroir, dans une vieille malle, leur goût d’écrire resté à jamais dans le cimetière des rêves perdus. Une période a été propice à l’éclosion de talents cachés, celle marqué pas deux années de parution du « Troubadour » en 1921 et 1922 quand, cette publication dirigée par une équipe animée par Gaston Combarnous a fait connaître de nombreuses poésies, nouvelles, récits qui font découvrir de nombreux talents et en particulier des savoureux versificateurs en « patois » dont la verve étonnante enchanterait encore aujourd’hui de nouveaux lecteurs.