LES ANCIENNES PLACES DE CLERMONT L’HERAULT
LES ANCIENNES PLACES
Clermont l’Hérault se compose de nombreuses places, certaines datant du moyen age où il y avait des marchés.
Clermont l’Hérault se compose de nombreuses places, certaines datant du moyen age où il y avait des marchés.
Les rues de Clermont l’Hérault ont bien changé depuis des décennies, certaines ont disparu, d’autres se sont créées, agrandies, transformées.
collection : p Hernandez Read More
Les allées Salengro (anciennement allées du Tivoli et de la gare) représentent depuis tout temps le lieu de rencontre des clermontais. Que ce soit pour les différentes manifestations ou pour tout simplement se rencontrer et se réunir dans les bistrot, restaurants des allées. Le théâtre au centre est le « centre culturel » de la ville. Les allées mènent à la gare ferroviaire qui est devenue aujourd’hui l’Office de tourisme. La rue du doyen René Gosse (rue nationale) prolonge ces allées jusqu’au cœur de ville (église). Elles furent construites à la fin du XIX°siècle dans le cadre de l’agrandissement de la ville avec la rue René Gosse (1840) et le boulevard Gambetta (1860).
La ville de Clermont l’Hérault comporte de nombreuses anciennes portes dont certaines remontent au moyen age. En voici quelques unes:
Le Rhonel est le ruisseau qui traverse la ville de Clermont l’Hérault. Il était autrefois utilisé pour l’industrie drapière. Le long du ruisseau, le quartier industriel avec ses anciennes usines drapières, tanneries, filatures qui avaient besoin de l’eau pour fonctionner. Ce ruisseau de type méditerranéen coule peu en été mais devenir dévastateur lors de gros orages.
Son lit étroit dans une gorge de 50 m de largeur sur 150 m de longueur, encaissée entre deux parois latérales d’une centaine de mètres. Arrivé à une altitude de 38 m, il s’écoule sur une longueur de 7,5 km pour rejoindre la Lergue au « gour » (gouffre) du Rhonel (au pied de la falaise de Ceyras).La topographie de la région Clermontaise, suite aux mouvements du sol consécutifs aux poussées opposées des chaînes de Montagnes des Alpes et des Pyrénées ont créé une cassure occasionnant la Cluze du Ronel (I).
Au siècle dernier encore, la traction équestre revêtait une grande importance avec toutes sortes de véhicules. Parmi les charrettes (carétas), la plus répandue, celle des cultivateurs, à plateau, tombereau ou à ridelles qui permettait de transporter les outils aratoires : charrues (Lou fourcat), bras de charrue (la rélha), la queue d’Hirondelle (pour couper les végétaux nuisibles), la faux (dailha) , la trinca (outil à pointe) le Bigot, (outil à deux pointes) la sapa (Houe) et au moment de la récolte les comportes de raisins (samals), les seaux (lou farat ), foins, avoines, les olives, les corbeilles des raisins (œillades, chasselas, servents, madeleines, muscats blancs…). N’oublions pas que la région Clermontaise était un des plus grands producteurs de raisins de table français. Autre modèle du véhicule de nombreux producteurs, « la Jardinière » une voiture légère pour le transport des personnes, des fruits, des olives qui était également utilisée pour des visites à des proches, à l’occasion d’événements (baptêmes, mariages, décès…) absolument nécessaire avant l’apparition de l’automobile.
Les Enfants de la « Plaine* »
Les années 60, les années bonheur ou les enfants de la « plaine » (place de République aujourd’hui) « sévissaient ». Nos activités extrascolaires à cette époque là tournaient autour des trocs et combines en tout genre pour assurer notre solde hebdomadaire. Notre principale activité était la vente de produits récoltés dans les collines surplombant Clermont ; vente de lilas, de poireaux sauvages, d’asperges, d’arbouses, de pommettes à la maison de retraite des sœurs gardes-malades rue Louis Blanc (bibliothèque et école de musique aujourd’hui).Nous aidions également le marchand de volailles Delteil à décharger les volailles vivantes qu’il venait d’acheter dans l’Aveyron.
La ville connue dans les années 50 une forte extension des habitations. Ici les premières habitations qui sont aujourd’hui de petits H.L.M. Au fond à droite, le cimetière qui est aujourd’hui entouré par une école, une dizaine d’H.L.M tour et d’un supermarché. A l’origine il y avait des vignes.
OLARGUES
Dès l’origine, le piton rocheux d’Olargues résista aux eaux du Jaur et força les envahisseurs à le contourner. Le donjon du château féodal construit au XIIème siècle domine fièrement la vallée, solidement planté sur la cime du roc. Dernier mais solide vestige de la place forte qui fût rasée en 1629, sur les ordres du Cardinal de Richelieu, ainsi que le furent la plupart des fortifications érigées en ce Languedoc indocile et farouchement indépendant.
Bien avant ce démantèlement, Olargues et sa région avaient été colonisés par les Romains, et la cité avait été incorporée dans la ligne des avants postes plantés à la limite de la province Narbonnaise, face aux turbulentes tribus des Gaulois Arvernes. Puis, après le déclin de la paisible civilisation Gallo-romaine, Olargues avait vu passer toutes les invasions barbares qui toutes empruntaient ce couloir facile, des vallées de l’Orb et du Jaur, route naturelle de Bédarieux à Saint Pons. En 476, les Wisigoths plantèrent leurs tentes dans la région qui les séduit c’est pour cela qu’ils ne la quittèrent plus !
Au début du VIIIème siècle les Sarrasins (ou Maures) firent bien une incursion dans cette région, mais ne s’y attachèrent point, laissant néanmoins une petite colonie à Mauroul .
Ce n’est qu’au XIIème siècle que fût bâti le château-fort d’Olargues, et les fortifications de la ville au XIIIème. De ces dernières il reste peu de traces sauf les portes du Baux et la porte Neuve. Et bien entendu les ruelles montantes du pont du Diable jusqu’à l’enceinte de la citadelle. Ce pont du diable aux origines imprécises qui depuis sept siècles franchit les eaux du Jaur d’une seule enjambée.
Mais hélas, le suzerain de la cité d’Olargues, se trouvait être par le biais des coutumes féodales, vassal du Vicomte de Minerve, lequel était aussi le vassal de Raymond Trencavel Vicomte de Carcassonne ce qui lui valut, durant la croisade lancée contre les Albigeois de voir son château assiégé et pris par les troupes de Simon de Montfort en 1210.
Ce n’est semble-t-il qu’après quelques siècles de paix relative que l’histoire retrouve Olargues durant le XVIème, quand les guerres de religions déchirèrent particulièrement le Midi de la France.
Le château et la cité passèrent successivement aux mains des papistes et des calvinistes, qui finirent tous, sous un étendard religieux, par n’être plus que des bandes de pillards redoutés des pauvres gens. Et l’on retrouve dans la région la trace d’un sinistre capitaine Pierre qui s’illustra dans le pillage organisé. Tout se termina, en 1629 lorsque les troupes de Louis XIII envahirent tout le Languedoc et rasèrent les fortifications derrière lesquelles se retranchait la population .
Pendant la Révolution, Olargues devint chef lieu de Canton, titre que la ville a conservé depuis. Petit chef lieu, 570 habitants, d’un grand canton regroupant 13 communes, parsemées sur les coteaux tournées vers les vignobles du Biterrois, et produisant des crus renommés, comme Roquebrun, Berlou, Vieussan, Ferrières, classés sous l’appellation AOC St Chinian.
D’autres bâties sur les rives de l’Orb et du Jaur : Colombières, Mons la Trivalle, Saint Etienne d’Albagnan, Prémian. D’autres enfin accrochés aux flancs de l’Espinousse ou du Caroux et qui se nomment Saint Martin de l’Arçon, Saint Julien d’Olargues, Saint Vincent d’Olargues, Cambon et Salvergues. Tout le canton est donc composé de villages ou de hameaux bien typés, avec des vestiges (ponts, chapelles médiévales……)g
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